Vous trouverez ci-dessous les réponses à vos questions les plus courantes.
La pratique du bivouac est tolérée, sous certaines conditions.
Lorsque je bivouaque, je ne suis pas autorisé :
- à bivouaquer dans certains lieux publics : forêts, bois, sites classés, parcs classés comme « espaces boisés à conserver », routes et chemins, à moins de 200m d’un point de captage d’eau potable, des sites classés dans les zones de protection du patrimoine de la nature et des sites », à moins de 500 m d’un monument classé historique,
- à bivouaquer sans autorisation du propriétaire terrien,
- à accéder au bivouac en véhicule motorisé (camping-car, combi, voiture…), et d’y stationner.
Je peux également vérifier auprès de la mairie de la commune, l’absence d’arrêté municipal interdisant la pratique du bivouac.
A la différence du camping sauvage, le bivouac se pratique à la belle étoile, ou simplement sous une tente de petite taille (sous laquelle il n’est pas possible de tenir debout) en pleine nature. Le but est de dormir une nuit, entre le coucher et le lever du soleil (environ 19h à 8h), avant de repartir à l’aventure ! Le bivouac se pratique lors de loisirs de plein air comme la randonnée.
A l’inverse, le camping sauvage se pratique par des personnes en véhicule motorisé, qui s’installent plusieurs jours dans des endroits plus proches de zones urbanisées (parking, bord de route, champs…).En bivouac, je suis respectueux de l’espace de vie ou naturel dans lequel je me trouve : je reste discret !
- Je ne m’étale pas trop, et minimise mon installation. J’utilise des tentes légères à faible encombrement.
- Avant de me coucher, je ne laisse rien trainer en dehors des abris (bouteilles vides, ordures, etc.).
- Au moment du départ, je ne laisse pas de traces de mon passage en emportant mes déchets avec moi.
L’article L322-1 du code forestier interdit de “porter ou d’allumer du feu à l’intérieur et jusqu’à 200m des bois, forêts, plantations, landes et maquis”.
Des arrêtés préfectoraux et municipaux peuvent strictement interdire tout feu, barbecue ou l’utilisation de réchauds dans certains départements.
J’appelle le 18 (Pompiers), le 112 (Urgences) ou le 114 si je suis une personne malentendante.
Au départ du sentier, des informations de prévention des incendies sont souvent affichées, je n’hésite pas à relever les numéros de téléphone indiqués et les données de localisation.
Un Parc naturel régional est un territoire ouvert et habité. Le Parc compte 95 communes : il n’est pas entouré de barrières et n’a pas d’horaires d’ouverture. Je peux donc y accéder librement. La Maison du Parc, située à Labastide-Murat, abrite les bureaux de l’équipe du Parc ainsi qu’un espace d’accueil du public. Vous trouverez ses coordonnées et ses horaires d’ouverture ici.
Si la nature est un patrimoine commun, la majorité des espaces sur lesquels nous évoluons sont des propriétés privées. Les chemins balisés qui les traversent font l’objet d’une convention de passage avec les propriétaires. Afin de préserver la nature et que les chemins restent ouverts au public, soyons respectueux. Ne sortons pas des sentiers balisés et refermons bien les barrières sur notre passage.
Des équipements sont prévus dans certaines communes pour accueillir les vans, fourgons aménagés et camping-cars.
Pour obtenir des renseignements, je peux interroger un office de tourisme ou me rendre dans une mairie.
Je peux aussi m’appuyer sur des applications mobiles (bonnes pratiques, lieux de stationnement), mais je reste méfiant quant aux lieux de stationnement qu’elles indiquent. Ils ne sont pas toujours autorisés !
En dehors des voies ouvertes à la circulation, les véhicules motorisés doivent se conformer à la réglementation rappelée par l’Etat et l’Office Français de la Biodiversité. Exemple du Parc du Pilat : https://www.parc-naturel-pilat.fr/wp-content/uploads/2017/08/ReglesCirculMotorisee_2017.pdf
La randonnée motorisée est soumise à une réglementation stricte définie par la circulaire du 06 septembre 2005.
- Si le chemin est public, la pratique de cette activité est possible (hors arrêté spécifique) quel que soit le véhicule homologué.
- Si le chemin est privé, la notion de carrossable s’applique (voie praticable avec un véhicule ordinaire, non équipé 4×4) :
- si le chemin est carrossable, et en l’absence de tout système de fermeture (barrière, panneau, blocs en travers), alors la pratique de cette activité est possible.
- Si le chemin est non carrossable légalement, la pratique de cette activité est interdite, et ce même si le propriétaire du chemin la tolère.
Les troupeaux (vaches, moutons, chèvres, etc.) sont sensibles au dérangement. Même en sécurité dans un pré clôturé, ils peuvent être inquiétés par la présence d’un chien. Je veille à garder mon animal sur le sentier et à ce qu’il ne s’approche pas des animaux. En zone d’estive, si les animaux se trouvent sur le sentier, je les contourne, même si pour cela je dois sortir du chemin.
Je tiens mon chien en laisse dès le début de votre randonnée dans des zones de pâturage.
À VTT, je modère mon allure afin d’éviter toutes nuisances pour l’activité pastorale. Je mets le pied à terre avant d’arriver près du troupeau.
Si le chemin balisé passe une clôture et qu’il n’existe pas de franchissement aménagé pour les promeneurs (chicane avec portillon, escalier…), je veille à bien la refermer après l’avoir traversée. Une barrière mal refermée et le troupeau peut s’échapper de son enclos, entrainant un risque de divagations, stress et dégâts matériels.
Les troupeaux sont parfois accompagnés d’un chien de protection veillant à leur sécurité. Pour assurer sa mission, il peut s’approcher de moi en aboyant et se montrer impressionnant. Dans cette situation, je reste calme, m’arrête et lui parle doucement en détournant le regard. Je ne pars pas en courant et ne fais pas de grands mouvements avec un bâton. Je ne lui jette rien, ne crie pas et n’essaye pas de l’amadouer avec de la nourriture ou de le caresser. Je contourne tranquillement et largement le troupeau. Le chien me suivra peut-être un moment mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Si je sens le chien insistant, j’interpose entre lui et moi un objet (sac à dos, vêtement, chemise) pour capter son attention sur cet objet et le laisser le sentir, il se détournera alors de moi et retournera ensuite au troupeau.
Ensemble, respectons le travail des bergers !
Je prévois un sac pour mettre mes déchets et le garde jusqu’à la prochaine poubelle, la faune sauvage et la nature en général en seront très reconnaissantes.
Pour faire rimer escapades gourmandes en plein air avec respect de l’environnement : je passe du jetable au durable ! Les gourdes, les boîtes et les couverts réutilisables sont une excellente alternative à la vaisselle en plastique polluante.
Il faut savoir qu’une bouteille ou un emballage en plastique met 1 000 ans pour se dégrader dans la nature, un mégot de cigarette de 1 à 8 ans, le verre 4 000 ans, les bâches d’ensilage et les cartouches de chasse 10 ans minimum… Les sacs en plastique tuent 1 million d’oiseaux dans le monde chaque année !
Dans un Parc naturel régional, c’est la réglementation nationale qui s’applique. Les plantes : on les admire, on les photographie, on les dessine et si l’espèce est protégée* on ne les cueille pas. Si elle ne l’est pas, vous pouvez la cueillir, mais en quantité raisonnable. Sachez enfin que dans le Lot, la cueillette de certaines fleurs (Muguet, Jonquille, Perce-neige, Narcisses…) est réglementée et qu’il est interdit d’en prélever plus d’un petit bouquet par personne.
*La cueillette d’espèces protégées est punie d’une contravention de 4e classe et d’une amende de 135 euros, en vertu de la loi de protection de la nature du 10 juillet 1976. Des arrêtés préfectoraux peuvent venir préciser la liste des espèces protégées dans chaque Région.
Pour tout problème : éboulements, arbres couchés, décharges sauvages, équipements défectueux, conflit d’usage…, j’utilise l’application Suricate pour signaler, localiser et envoyer des photos.
Une version en ligne est disponible sur : www.sentinelles.sportsdenature.fr
Les chasseurs signalent leur présence (panneau d’information) lors des jours de battues au grand gibier. Je choisis mes jours de promenades sur ces sites en fonction des jours de battues. Les chasseurs sont des ayants droit, souvent propriétaires des terrains qu’ils utilisent.
Si je réalise que je suis sur un site de chasse, je change d’itinéraire afin de préserver ma sécurité et le respect des droits de chacun.
Pour toute information, les Fédérations Départementales des Chasseurs me donneront les renseignements et contacts utiles.